Quand j’étais plus jeune, je pensais que la poésie ne pouvait exister que si les vers rimaient. En grandissant, j’ai appris que ce n’était pas le cas et j’ai découvert des poèmes que j’aime bien, qui ne rime pas forcément. J’avais réalisé un petit sondage sur Instagram afin de savoir vous intéresserait de découvrir de la poésie de temps à autre. Et en grande majorité, la réponse était oui.
Ainsi, j’inaugure donc la première édition d’un petit rendez-vous « Samedi poésie ». J’hésite encore sur la fréquence. Tous les samedis ? Une semaine sur deux ? Ou bien une fois par mois ? N’hésitez pas à me donner vos préférences dans les commentaires afin de m’aider à choisir.
Le premier poème que je voulais partager avec vous est sans doute mon préféré. Beaucoup doivent d’ailleurs le connaître. Il s’agit de « Demain, dès l’aube » de Victor Hugo. Je l’ai appris durant mes années scolaires et je m’en souviens encore. Il y a des choses, des textes, des instants comme ça qui restent. Cette poésie-là en fait partie. J’ai vraiment aimé la sonorité, les rimes bien sûr puisque j’aime quand ça rime. Mais, ce n’est pas tout. Victor Hugo a su me toucher à travers son écrit. Ses vers sont mélancoliques, mais doux à réciter. Je ressens une grande tendresse dans ce poème. Je ne suis pas une experte en poésie et je précise également que je ne vous donne ici que mon ressentis et mon simple avis sur celui-ci. Libre à vous d’avoir un point de vue plus expert sur cela (d’ailleurs, n’hésitez pas me partager votre avis sur le poème après votre lecture). Ce que j’apprécie aussi, c’est que le texte est simple. Pas de grandes métaphores ou de choses trop philosophiques. Juste de la simplicité.
Je vous laisse à présent avec la lecture de ce poème. J’espère qu’il vous plaira. Et, si vous connaissez des poèmes, n’hésitez pas à me donner leurs titres que je puisse aller lire tout ça.
Demain, dès l'aube
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Coucou Méryl !
RépondreSupprimerJe trouve ton idée hyper sympa et je pencherai plus pour un article toutes les deux semaines. Je ne connaissais pas ce poème de Victor Hugo, en tout cas j'en ai trop peu lu pour dire que je m'y connais en poèmes. Celui-ci est très joli ceci dit, hâte de lire d'autres de tes articles. :)
Merci Maude !
SupprimerContente que cela te plaise alors :)
Je note toute les deux semaines dans ce cas, j'ai hésité de façon à ce que ça ne soit pas trop lourd pour tout le monde.
Bonne journée ☀