Il est 23 heures un samedi lorsque
je commence à écrire cet article (il sera
très certainement posté un jour de semaine). Je veux dormir parce que
demain, je souhaite aller courir, pour prendre l’air, pour décompresser. Je ne
sais pas vous, mais moi, je fais partie de ces personnes qui pensent beaucoup
trop. M’endormir est pour ma part, un vrai challenge…
Je suis donc là, encore une
fois, à penser à tout et à rien. Ça peut aller de ce dont j’ai envie pour
l’avenir ou bien ce que je n’ai pas faire le jour même ou que je veux faire
demain. Parfois même, je revoie certains passages de ma journée et me demande
ce qui se serait passée si j’avais dit autre chose à un moment donné.
J’envie souvent les personnes
qui arrivent à déconnecter complètement. Ceux qui arrivent à se mettre en mode
« off », parce que mon cerveau à moi ne m’accorde pas une seule
minute de répit. D’un côté, je me dis que c’est une bonne chose parce que,
j’arrive à penser à tellement de choses à la fois que ça en devient
impressionnant et pratique. C’est un peu comme quand je dois faire un truc.
Impossible pour moi de ne faire d’une seule chose à la fois, il faut toujours
que j’en fasse plusieurs, sinon, je m’ennuie, j’ai horreur de la routine. Peut
être finalement que si mon cerveau n’arrive pas à se déconnecter, c’est pour me
perdre de ne jamais rater quoi que ce soit ? Ou bien encore, de me
rappeler dans certains cas mes erreurs ou celles des personnes qui m’entourent
pour éviter que je ne fasse les mêmes ? Cependant, c’est souvent, du
moins, quand ça arrive en soirée, très…embêtant (Restons poli tout de même !). C’est sûr, que quand vous vous
couchez, épuisée à 21 heures et qu’à minuit vous ne dormez toujours pas, ça
commence à poser des problèmes.
Je me souviens, lorsque j’étais
plus jeune (et même encore maintenant des
fois), on me disait de m’inventer une histoire dans ma tête pour m’aider à
sombrer dans le sommeil. Ça n’a sur moi que l’effet inverse, je me retrouve
prise dans cette invention et ça me tient encore éveillée. Puis viens alors
l’astuce de « compter les moutons ». Je ne sais même plus jusqu’à combien
je suis arrivée tant le nombre était grand ! Mettre de la musique ?
Ça me donne envie de me lever, de chanter, de danser et, selon sur quelle
chanson je tombe, de pleurer et me fait penser à d’autres choses.
Finalement, comment fait-on pour
déconnecter ? Et déconnectes-t-on vraiment ou avons-nous l’illusion que
nous sommes en « pause » ? Je pense que c’est quelque chose qui s’apprend, mais ça doit mettre du temps (ce
serait bien trop beau que l’on puisse apprendre à déconnecter notre cerveau en
cinq petites minutes). Peut-être aussi que mon cerveau ne déconnecte pas
car je ne lui laisse pas le temps de prendre des pauses ? Il faut
apprendre, du moins, c’est mon opinion, à savoir prendre du temps pour soi,
respirer un bon coup et se concentrer peut être sur sa respiration.
Beaucoup de personnes se sont
mises à la méditation, 15 minutes, si je me souviens bien de ce que j’avais lu,
par jours fait apparemment le plus grand bien , ça apaise. Serait-ce donc ça, la
solution « miracle » des cerveaux qui arrivent à déconnecter ?
Je devrais peut être essayé finalement, après tout, ça ne peut dans tous les
cas pas faire de mal. Parce qu'en attendant, je peux vous dire que les cernes se font un malin plaisir à s'installer sur mon visage !
Et vous, avez-vous un cerveau
hyper connecté ? Qui ne cesse jamais de penser ? Si oui, et que pour
vous aussi vous endormir est un vrai challenge, n’hésitez pas à me le dire, et
si non, et bien, vous avez beaucoup de chance, profitez-en !
Images : Pexel
Alors moi ... mon cerveaux je ne sais pas s'il pense tout le temps mais je sais que j'en ai marre d'être connecté aux réseaux sociaux et tout alors maintenant j'éteins mon portable et je prends du temps pour moi : écrire, lire, etc !
RépondreSupprimerMais sinon moi aussi il m'arrive de penser beaucoup ;)
Je t'embrasse !
Marianne
Oui, moi, même si je prends du temps pour moi, je pense à pleins de choses.
SupprimerJe me déconnecte un peu plus des réseaux sociaux même si j'aime beaucoup y être.
Bises :)